27 Octobre 2013
Jeudi matin, nous partons pour trois jours en Lozère, la météo n'est pas très bonne mais nous avons réservé pour deux nuits dans les environs de Mende.
Lors du départ de Pierrevert, le soleil est bien présent, mais peu à peu le ciel s’obscurcit et après environ 350 kilomètres nous voila arrivés à destination
Avant Mende, une petite éclaircie nous incite à aller voir le début des gorges du Tarn.
Premier arrêt au niveau d'un point de vue sur le site de Castelbouc.
Mais c'est un peu trop tard pour poursuivre la visite deS gorges et nous regagnons notre auberge.
Là, un temps gris et un vent violent nous accueillent.
Le lendemain malgré le temps gris nous partons pour les gorges du Tarn.
Notre premier arrêt :
Le village de La Carnougue. L'eau est partout, elle s’engouffre sous les maisons et ce petit village est surnommé "la petite Venise lozérienne"
Puis nous nous dirigeons vers le point sublime
Là le spectacle est :
- aussi bien en contre bas , où coule le Tarn dans un paysage paré des couleurs d'automne
- que dans les airs où tournoient les vautours
La rivière est surmontée par de nombreux châteaux, certains sont en bon état
d'autres sont "de caractère à restaurer"
En cours de route on remonte sur le plateau et passons devant des constructions de pierres recouvertes de lauzes : un buron (un peu l'équivalent des bories de provence, mais avec un toit en pierres plates)
Les champs sont entourés par des limites de pierres, preuves de la richesse du sol et de la difficulté à le travailler ...
un vieux four
Vers midi on arrive à Sainte Enimie
Notre balade dans les gorges se termine, mais comme il est encore assez tôt, Jacques prends la direction de Florac, gigantesque sous-préfecture de 1900 habitants !
La ville est surmontée d'un chateau qui est aujourd'hui le siège du parc national des Cévennes.
En arrière du Chateau l'église Saint Martin
En se promenant dans la ville on passe devant la source du pêcher
Puis dans la rue qui monte vers l'église la maison de l'ancien couvent
Il n'est pas encore temps de rentrer aussi chemin faisant on fait de nombreux détours et découvrons les menhirs de la Chan des Bondons. Ils sont d'après le panneau explicatif plus de 150, nous essayons de nous en approcher en voiture, fainéants que nous sommes ...! il faut dire aussi à notre décharge que le temps pluvieux et le vent n’incitent pas à la balade.
Il s'agirait du plus grand site de menhirs du sud de la France.
Dernier détour pour voir les vestiges récemment restaurés d'un mausolée romain à Lanuéjols