1 Décembre 2016
Nous quittons notre hôtel de Nyaug Shwe vers 8 heures.
Il faut prendre une pirogue qui va nous conduire à notre hôtel suivant situé sur le lac Inlé.
La une expédition commence car il faut partir avec tous nos bagages.Dans un premier temps un tuk - tuk à moteur, nous amènent jusqu'à l'embarcadère, la des pirogues motorisées nous attendent , nos bagages sont chargés à l’avant et couverts d’une bâche, nous prenons place sur les chaises placées en file indienne.
Trajet de 45 minutes en pirogue.
La prirogue s'engage dans un chenal bordé d'habitations
Notre plaisir est d'admirer le paysage du lac et de regarder le trafic des pirogues.
Ces dernières certes servent aux transports des touristes mais elles sont avant tout un moyen de déplacement pour les habitants
Dès la sortie du chenal, nous voila sur le lac Inlé .
Le lac Inlé d'une longueur de 21 km pour 11 km de large est encadré par des chaines de montagnes
Nous tombons sur une poignée des "pêcheurs acteurs" traditionnels à la nasse. Il ne faut pas longtemps pour comprendre qu’ils sont là juste pour les touristes et faire leur spectacle, espérant probablement quelques billets.
Cela tient plus d’une chorégraphie que d’un réel dur labeur ! Inutile de trainer pour cela. D’ailleurs, en progressant,
Mais nous croisons aussi de vrais pêcheurs qui eux ont abandonné leur grosse nasse pour un filet
Eux aussi utilisent le même moyen de navigation : placés à une extrémité de leur embarcation plate, ils pagayent avec une seule rame qui manipulent avec une jambe.
Nous gagnons ensuite la zone des jardins flottants , à cette époque c'est la période de production des tomates.
La pirogue se faufile dans un étroit chenal parfois envahi par les jacinthes d'eau
Tentative d'arrêt dans les jardin flottants,
Ici les habitants: les Inthas,pour faire leurs cultures, profitent de la prolifération des jacinthes d'eau, ils mélangent du limon,des algues et confectionnent ainsi des tapis .
Ces tapis sont encrés par des poteaux de bambou
Dans les villages les habitations sont en bois et bambou et les habitants se déplacent en pirogues pour la plupart motorisées mais aussi certaines sont à rames
Aujourd'hui au programme du "shopping"
Notre premier arrêt est à un fabrique de cigares.
C'est un travail de femmes :étapes, je n'ai pas tout compris, mais il me semble qu'il y a d'abord la pose d'un filtre, puis dépôt d'un mélange de quoi je ne sais pas, l'ensemble est roulé dans une feuille de Sébestier ( la veille notre guide nous avait montré les cultures de cette plante ainsi que le séchage des feuilles) et enfin les femmes coupent les extrémités.
Nous faisons un arrêt a notre hôtel pour déposer les bagages et repartons .
Etape suivante: la fabrication des pirogues
Ensuite fabrique de tissu en lotus.
Les tiges de lotus sont récoltées, puis elles sont délicatement coupées afin de récuperer les fils intérieurs qui sont ensuite roulés.
Tout cela demande du temps et donc les objets confectionnés sont chers.
Le tissu obtenu est assez rêche, aussi parfois la soie est utilisée combinée à la fibre de lotus
visite de l'atelier du forgeron- coutelier, pour l'atteindre il faut utiliser un pont de bambou
aprés on reprend le pont de bambou pour rejoindre notre restaurant avec vue sur le lac.
Mais une journée sans visite d'une pagode est presque impossible, heureusement pour nous... en voici une à l'horizon.
Voila à la pointe de la pirogue, la pagode Phaung Daw OO
A l'intérieur on peut voir "cinq boules"
En fait ces boules sont cinq statues de Bouddha , mais les feuilles d'or déposées uniquement par les hommes les ont rendues méconnaissables.
A coté de la pagode se trouve un hangar qui abrite une barque royale utilisée lors du festival d'octobre, le devant représente l'oie sacrée birmane
Puis rencontre dans un autre atelier de tissage de femmes Padaung,
Elles sont aussi appelées Karens à long cou
Les Padaungs sont en effet des Karens de la sous ethnie Kayah
Des anneaux sont aussi portés au niveau des mollets.
ces femmes n'enlèvent jamais leurs anneaux.
le nombre d'anneaux varie avec l'age
dernier atelier visité , celui du travail de l'argent
Il y reste encore une visite au programme, c'est le village d'Inn Dein.
Ce site du 17e siècle abrite un ensemble de milliers de sanctuaires envahis par des lianes, des banians.
Ce site semble avoir été pillé, de nombreuses statues de Bouddhas sont sans tête, des édifices sont écroulés
Site d'Inn Dein
Un édifice semble avoir été préservé du pillage et un statue intacte a été découverte ainsi que des fresques
Dans la partie haute du site des stupas ont été restaurés par de riches donateurs etrangers, mais ces restaurations dénotent avec le site, trop de doré, de peinture blanche...
Puis il est temps de retourner vers notre hôtel sur pilotis